Papa Emeritus III (aux mystérieux airs
d'évêque satanique) et ses « Nameless Ghouls » nous révèlent un
album aux mélodies étudiées, avec un soucis du détail et une
minutie hors pairs.
Ghost nous offre un vrai univers visuel riche et travaillé via ses pochettes d'album et ses shows théâtraux. Des
références de films y sont explicitement exprimées : précédemment
avec Le Silence des Agneaux pour Cirice (Et une référence à Carrie dans le clip), ou encore Nosferatu pour If
You Have Ghost, et maintenant Metropolis avec Méliora. Le groupe veut
dénoncer une humanité en constante évolution dans ce dernier opus en proposant son allégorie. (exemple du mythe d'Icare inspiré pour "From the Pinnacle to the Pit")
L'album nous amène à être curieux et
à tendre notre oreille : un mélange de rock des années 70, des
ambiances sépulcrales et occultes, un côté rétro, des moments
d'émotion, de frisson, des choeurs, des paroles en latin...le tout
sublimé avec des touches de hard rock.
Après une première écoute,
on connait déjà la plupart des paroles. Chaque titre est différent,
Ghost arrive à les faire cohabiter ensemble de façon intelligente
et cohérente, comme si chaque morceau représentait une pièce d'un puzzle qui
s'imbriquait parfaitement avec la pièce suivante, pour enfin former un
tout homogène et sans fioritures.
Le titre « He Is », très surprenant, aux sonorités pop-hippie des années 70 est l'un des plus vieux titres du groupe, il a été concrétisé dans Méliora.
En conclusion, l'album nous offre un mélange unique d'inspirations complexes, Ghost fait titiller la curiosité des auditeurs à travers un univers envoutant. Il nous laisse découvrir le fond des ténèbres et nous ouvre les portes d'une messe noire dont le prêtre nous accueille à bras ouverts.
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