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Interview : COMA CINEMA




Coma Cinema, jeune prodige de la scène pop et peu connu du public européen, est un musicien d'exception. Un brin perfectionniste, il nous invite dans un univers détendu et nous fait rêver tout au long de ses albums. Il a accepté de répondre à quelques questions.



WAS : Pour commencer, peux-tu te présenter ?
Coma Cinema : Salut. Mon nom est Mat.


WAS : Peux-tu m'expliquer comment en es-tu venu à faire de la musique ?
C. C. : Quand j'avais 14 ans, je me suis retrouvé dans une maison qui était isolée au milieu de nul part, avec aucun enregistrement et rien à faire. Alors je me glissais en dehors du lit pour jouer avec la guitare à mon père, que je n'étais pas censée toucher.


WAS : Et d'où vient ton pseudo "Coma Cinema" ?
C.C. : Je ne me souviens pas vraiment.


WAS : Quel est le style musical dont tu te sens le plus proche ?
C. C. : Je préfère penser que c’est de la musique pop. Je penses que les genres sont insuffisants en cet ère moderne.


WAS : Quels artistes t'inspirent ?
C. C. : Foxes in Fiction, Happy Trendy, Backseat Dreamer, Modern Man, Those Lavender Whales, Toro y Moi, mes amis m'inspirent le plus.


WAS : Et comment as-tu rencontré ces artistes ? Comme Toro y Moi, qui est juste génial.
C. C. : J'ai rencontré beaucoup d'entre eux grâce à des tournées aux Etats-Unis, mais j'ai rencontré Toro alors qu'il était dans son premier groupe, dont la plupart (des membres de son premier groupe) font partie de son groupe lorsqu’il joue en live. Ils sont certainement l'un de mes groupe préféré.


WAS : Tes clips sont vraiment cool. Est-ce que c'est toi qui trouve l'inspiration pour les créer ?
C. C. : La seule vidéo que j'ai faite moi-même était "flower pills" mais il a fallu si longtemps et ça m'a rendu tellement fou que je ne pense pas en refaire. J'ai passé des mois à filmer et à péter un plomb sur le montage. Je suis un perfectionniste avec mes chansons, mais plus encore avec quelque chose comme une vidéo car ça recouvre une si large partie de tout ce qui est sensations qu’il est facile de faire des erreurs.
 
 
 
WAS : Tyler T Williams a créé tes derniers clips. Comment l'as-tu rencontré ?
C. C. : Il m'a écrit et m'a demandé s'il pouvait faire un clip pour ma chanson. Je n’aurais jamais pensé que ça serait tellement fantastique et qu’on aurait un tel lien artistique. Je le considère comme une partie intégrante de ce qu’est Coma Cinema.
 
 

WAS : Peux-tu me parler de ton dernier album "Blue Suicide" ?
C. C. : C'est mon meilleur album à coup sûr. J‘ai le sentiment qu‘il y a un meilleur flow que dans tous mes autres albums. Je suppose que tous mes albums sont des albums concepts très détendus et si je devais décider du thème de "Blue Suicide" je dirais que ça serait un album à propos de la colère.


WAS : Tu te souviens de ta première date ? Quel à été ton meilleur souvenir musical ?
C. C. : La première fois que j'ai joué à un concert, j'avais 15 ans à peu près et je tremblais de nervosité à jouer de la guitare acoustique, tandis que mon ami jouait sur une boite à rythmes, c’était probablement une expérience très embarrassante pour les gens qui étaient là, ils étaient environ 7. Je dirais que notre meilleur concert a été notre dernier concert, mon groupe s'améliore à chaque fois.


WAS : As-tu des plans pour le future que tu voudrais nous faire partager ?
C. C. : Nous allons faire une tournée en Juin dans toute la moitié Est des Etats-Unis. Nous espérons venir en Europe un jour. J'ai presque fini la suite de "Blue Suicide", qui est un EP intitulé "Empty Place"


WAS : Et pour finir : rien à ajouter ?
C. C. : Créez plus de drogues. L’art appartient à tout le monde. La musique numérique doit toujours être libre. Ne votez pas.



Coma Cinema - Blue Suicide from Tyler T Williams on Vimeo.
Coma Cinema - Flower Pills from Mat Cothran on Vimeo.

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