Donnacha Costello, DJ Irlandais vivant à Dublin, est un personnage unique, amoureux de la musique, mais aussi musicologue en herbe. Sa musique, épurée et gracieuse a su faire twister les consommateurs de caféine.
Il a accepté de répondre à quelques questions...
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WAS : Pour commencer peux-tu me faire une courte description de toi ?
Donnacha Costello : Costello Donnacha, 36 ans, musicien, la lecture, BBC radio 4, Ted.com
WAS : J'ai vu que tu te débrouillais plutôt bien en français, où as-tu appris notre langue ?
D. C. : À l'école et à l'Université. À une époque, je parlais couramment, mais après toutes ces années sans pratiques j'ai un peu perdu ;)
WAS : Tu as commencé à écrire de la musique en 1989 et tu as découvert la musique électronique et minimal en 1996. Comment t’es-tu retrouvé dans cette voie ?
D. C. : Je pense que cette information vient d'une vieille biographie que je n'ai pas écrite. Dans tous les cas, c'est faux. J'ai fait mon premier enregistrement en 1996, mais j'ai toujours été dans l'électro. J'ai grandi dans la fin des années 70 et les années 80, avec des synthétiseurs pop, Acid House était très à la mode ici en 1987, les artistes de Detroit d'Inné City passaient aussi beaucoup à la radio.
Je composais des morceaux avec un DX7 emprunté et un lecteur-cassette de 4 pistes quand j'avais 17 ans (1991), et j'écoutais beaucoup d'artistes de chez Warp jusqu'à 1993, et qui m'a toujours accompagné.
Je suis rentré dans la musique basique channel/maurizio/plastikman dans les années 1994-95-96. On appelait ça de la "techno minimal" à l'époque. Je ne suis pas un fan de ce qu'on appelle aujourd'hui la minimal.
WAS : Tu te souviens du premier disque que tu as acheté ?
D. C. : J'ai acheté Thriller de Michael Jackson comme cadeau de noël pour ma sœur, mais je pense que le premier cd que je me suis offert était "the 7" of Axel F" par Harold Faltermeyer.
WAS : Quel est le genre musical dont tu te sens le plus proche et quels sont les artistes qui t’ont le plus influencés ?
D. C. : Je me sens vraiment inspiré par la nouvelle vague de techno vraiment profonde incarnée par Sandwell District et des labels comme Prologue et Droid. Je suis vraiment à fond dans tout ce que fait James Ruskin aussi bien en solo qu'en duo avec Mark Broom. Il y a un niveau de crossover dans leurs enregistrements avec ce que je sortais au début des années 90, mais que les gens ont tendance à penser ça par rapport à mes dernières productions, avec lesquelles pourtant il y a moins en commun. J'ai comme le sentiment qu'il y a quelque part des gens qui attendent patiemment que je sorte un son qui leur plaise à nouveau, mais il est à noter qu'ils n'ont pas entendu ce que je fais en privé, et pour être honnête, ils en sont loin.
WAS : Quels sont artistes qui t'ont marqué en 2010 ?
D. C. : Silent Servant. Il ne peut pas mal faire.
WAS : Quel à été ton meilleur souvenir musical ?
D. C. : Il y en a trop pour n'en choisir qu'un seul. Un des meilleurs a été emmener ma femme en backstage lors d'un show de Kraftwerk. J'étais sur la même programmation qu'eux lors d'un festival, et on était à peine à quelques mètres d'eux. Incroyable.
WAS : As-tu des projets pour l’avenir que tu voudrais nous faire part ?
D. C. : J'ai beaucoup de projets pour l'avenir, mais je décline poliment ton invitation à en parler. J'ai appris à ce stade qu'il vaut mieux FAIRE plutôt que de PARLER.
WAS : Et pour finir, Une bonne résolution pour 2011 ?
D. C. : Être avec ma famille.
WAS : Merci !!
D. C. : Merci à toi!
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