Interview : WE ONLY SAID

 

We Only Said, formé de cinq Rennais, nous invite à traverser le post-rock et l'indie pop américaine tout en douceur, sur des mélodies frêles, sensibles et ainsi nous dévoile un univers mélancolique interprété avec souffle et vitalité. Ils ont accepté de répondre à quelques questions...

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 WAS : Pour commencer, une petite présentation de chaque membre du groupe.

Florian Marzano (Chant/Guitare) : A fondé We Only Said en 2006, qui était à l'origine un projet solo. Egalement guitariste dans Trunks et Pink Iced Club. 
Mathias Prime (Guitare) : Ancien membre de See Saw Motion, vient de sortir son premier album sous le nom de Saitam. 
Pierre Marolleau (Batterie) : Batteur aux multiples projets, de Fordamage à Leo(88man), en passant par Faustine Seilman.
 Loïg Nguyen (Guitare) : Guitariste touche-à-tout. 
Stéphane Fromentin (Basse) : Egalement guitariste dans Trunks, Chien Vert et Ruby Red Gun. Vient tout juste de rejoindre le groupe.

WAS : Comment vous êtes-vous rencontrés ?

We Only Said : On se connaît tous depuis longtemps. On a traîné dans les mêmes concerts, on a tous des projets parallèles et sommes assez actifs dans le milieu musical local. Le hasard, quelques bières et les envies communes ont fait qu'on joue désormais ensemble.

EIGHTY-SIXED by WE ONLY SAID par daronhill

WAS : Racontez-moi la naissance de WE ONLY SAID.

W. O. S. : C'était le projet solo de Florian à la base, et le groupe s'est peu à peu étoffé au fil du temps. Parce que c'est toujours forcément mieux à plusieurs que seul dans sa chambre. Duo, trio, quatuor... deux, puis trois guitares. On est 5 dans le groupe aujourd'hui. Il a fallu essayer de nombreuses formules avant de trouver le bon équilibre entre nous, que chacun puisse s'exprimer et y trouver sa part de plaisir.

WAS : Quel est le genre musical dont vous vous sentez les plus proches ?

W. O. S. : Le post-rock, l'indie-rock, principalement des 90's. 


WAS : Quels artistes vous inspirent plus particulièrement ?

W. O. S. : June of 44, Pinback, Hood. Entre autres. 


WAS : Vous vous souvenez de votre tout premier concert ?

W. O. S. : Forcément. En duo avec Moujik, le premier batteur, au Jardin Moderne à Rennes en 2006. Une mini-catastrophe. Un sacré souvenir.

WE ONLY SAID - THAT EVENING WE WERE ALONE TOGETHER par florianmarzano

WAS : Quel a été votre meilleur souvenir musical jusqu'à ce jour ?

W. O. S. : Difficile de n'en garder qu'un seul. Alors ce sera l'ensemble des deux tournées qu'on a organisé avec Laetitia Shériff l'année passée, une vingtaine de dates à travers la France, des moments inoubliables, énormément de plaisir et de rencontres.

WAS : Parlez-moi de votre dernier album.

W. O. S. : C'était aussi et surtout le premier. Il a été long à réaliser, car le groupe n'était pas encore vraiment fixé, on partait dans l'inconnu. On n'avait rien joué en live avant, les morceaux n'étaient que des ébauches, il a fallu beaucoup de travail et de patience avant d'obtenir une unité, une vraie homogénéité dans le disque. Ce qui était difficile, car il y avait 2 batteurs différents, des rythmiques programmées aussi, des sessions espacées de plusieurs mois avec des membres différents, des tonnes de couches d'essais de voix et de guitares taillées au couteau. Erik Orthuon, l'ingé-son, a réussi a rendre tout ça beau et cohérent.

WAS : Des projets pour la suite ? Un nouvel album de prévu ?

W. O. S. : On est justement en train de commencer à répéter les morceaux du futur album. Qui ne ressemblera en rien au premier, car cette fois-ci on bossera plus en amont et on essayera de jouer un maximum de parties jouées live, en groupe, soudés. 


WAS : Mot de la fin ? 

W. O. S. : We only finished. Thanks ! 

 

  We Only Said by We Only Said